Les peines qu'éprouvent nos amis nous affectent davantage que celles que nous éprouvons. (Liam)
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A. Billy Marshall
bienvenue à tuscaloosa baby
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Date d'inscription : 01/06/2013
Age : 31
Localisation : sans doute au restaurant.
Emploi/loisirs : vendeuse et étudiante en stylisme, je travaille aussi régulièrement au restaurant de mon père.
Sujet: Les peines qu'éprouvent nos amis nous affectent davantage que celles que nous éprouvons. (Liam) Dim 2 Juin - 13:31
Liam & Billy
C’était une journée comme les autres. Ma journée de cours venait de s’acheter et je me dirigeais vers le bar de mon père. En effet, il m’avait envoyé un message un peu plus tôt dans la journée, pour me prévenir qu’il avait un rendez-vous important et, qu’il avait besoin de moi pour gérer le bar en son absence. Cela ne me dérangeais pas, car j’avais l’habitude de me rendre dans son bar chaque jour après les cours. Cependant, aujourd’hui, je me pressais un peu plus qu’à mon habitude. J’arrivais donc devant le bar de mon père, entra, le tintement de la cloche se fit entendre. J’allais saluer Carl l’un des employés de mon père, déposa mon sac à l’arrière boutique. Je débarrais une table du côté du restaurant. Rangea quelques verres propres, me servit un verre de limonade et en but une gorgée. Il n’y avait pas grand monde aujourd’hui et le restaurant était désert en cette fin d’après midi, le coup de feu du soir ne sonnerait pas avant deux bonnes heures. Je décidais donc d’étudier. J’attrapais donc mon ordinateur et m’installa sur le comptoir du bar. J’avais quelques recherches à faire pour une dissertation. Oui, en stylisme. J’avais une prof qui aimait nous faire faire des recherches sur l’évolution des tendances travers les siècles. Une fois mes recherches faites je m’attaquai à des croquis restés en plan la veille. Je m’attaquais donc à mes croquis et me perdit dans mes pensées, comme à mon habitude quand je dessine, je n’entendis même pas la cloche tinté, ni la porte s’ouvrir. Soudain, je sentis une présence derrière moi et, je relevais vivement la tête pour me tourner ensuite. Liam se tenait debout devant moi. Un large sourire se dessina sur mes lèvres. J'étais toujours très contente de le voir. On n'avait rien en commun et, pourtant. Lui c'était moi. Un meilleur ami. Une amitié sincère et réelle. Les amitiés comme celle-ci étaient rares et précieuses. Et même, s'il avait ses défauts, ses addictions, j'avais confiance en lui. Et, mon père lui aussi l'appréciait beaucoup. Car au fond, Liam c'est un amour, faut juste le connaitre. Je lui fis un signe de tête pour l'inviter à s'asseoir à côté de moi. Je passais un bar au dessus du comptoir pour prendre un verre. Tu veux boire quoi ?
~ made by pandora.
Liam H. Deakin
bienvenue à tuscaloosa baby
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Sujet: Re: Les peines qu'éprouvent nos amis nous affectent davantage que celles que nous éprouvons. (Liam) Dim 2 Juin - 17:11
never let me go
ft. liam & billy
.Journée difficile. Une fois de plus. En fait, je crois que je finirais par estimer qu'une semaine est bonne si elle contient au moins un jour agréable. Il faut dire que rien ne me plait, rien ne m'exalte. Même prendre des photos est devenu ennuyeux. Un mariage par ci, un autre par là. Comment suis-je sensé m'en sortir moi ? Je suis né pour glander sur un fauteuil avec une clope et une bière à la main. Non pas pour prendre des photos de deux amoureux transis qui se tueront dans dix ans. Enfin bref, cette journée avait été particulièrement longue. La lassitude avait une fois de plus envahi mes membres et attaqué mon pauvre cerveau. Une fois de plus, je me suis retrouvé, appareil à la main, à faire des clichés d'un petit bébé venant de naître. Comment faire d'un être minuscule et dégelasse un majestueux nourrisson ? La tache est relativement difficile, et je ne tarde pas à remercier le ciel d'avoir créer Photoshop. En sortant de la maternité, j'ai marché dans une crotte de chien. J'ai sorti une cigarette après avoir nettoyer ma chaussure mais il c'est mit à pleuvoir. Je n'ai pas eu le temps de rejoindre ma voiture que ma clope ainsi que ma personne entière était trempée. En rentrant chez moi, je me suis rendu compte que mon père était passé et qu'il avait laissé un mot comme quoi l'achat d'une boutique était encore repoussé à la semaine d'après. En prenant ma douche, je me suis rendu compte que j'avais oublié de racheter du shampoing. Je n'en pouvais plus. Il fallait que je sorte. Hors, je n'ai pas beaucoup d'ami supportable. Ce que je veux dire, c'est que je suis quelqu'un d'entouré mais je n'ai que peu de vrais amis. Automatiquement, mon esprit dessina l'image de Billy. Bien sur, elle allait savoir me faire oublier tout ça et nous allions passer une bonne soirée. De plus, je savait qu'elle était de service au Joe's ce soir. J'enfilai une chemise, enfournai quelques billets dans ma poche ainsi qu'un briquet et mon paquet de cigarette direction le bar du père de ma meilleure amie. Une fois arrivé, j'aperçus la petite bouille toute mignonne de Billy. Elle était encore en train de travailler. Travailler au travail. Je ne savais même pas que c'était possible. Comme d'habitude dans ce genre de situation, elle ne m'entendit pas arriver. A pas de loup, je m'approchais d'elle. Un grand sourire au lèvre, elle me regarda joyeusement. Moi, je me sentais déjà mieux. Son sourire doit avoir des vertus de guérison. En tout cas, sa bonne humeur et communicative et instantanément, mon visage se fend d'un sourire. Chose pour le moins rare avec les autres, mais courant avec Billy. Elle me demanda se que je désirai comme boisson. "Une bière poupée, la même que d'habitude". Répondis-je en m'affalant sur le siège à côté d'elle. "Tu bosses sur quoi encore ?". Je sortais une clope dans le même moment, j'allais sortir mon briquet mais une petite voix me rappela à l'ordre : On ne fume pas dans les lieux publiques. Et merde. Je jette ma cigarette sur la table en poussant un énorme soufflement. J'étais ridicule.
Emploi/loisirs : vendeuse et étudiante en stylisme, je travaille aussi régulièrement au restaurant de mon père.
Sujet: Re: Les peines qu'éprouvent nos amis nous affectent davantage que celles que nous éprouvons. (Liam) Dim 9 Juin - 11:01
Liam & Billy
J’adorais les petites visites de Liam. C’était vraiment mon meilleur ami. Et, même si la plupart du temps les gens le regardait l’air de dire « Qu’est ce qu’il a celui là ? », moi je l’adorais tout simplement. Il avait un petit côté torturé qui me plaisait bien. Moi, qui avais une vie plutôt lisse en comparaison à la sienne, ça me changeait un peu. Je ne me rappelais pas bien de notre première rencontre. Enfin si, il trainait souvent ici et, au départ mon père n'était pas ravie de cette amitié naissante. Il avait peur que cela dérive, vers une histoire d'amour. Enfin bref. J'avais engagé la conversation avec lui. Intrigué de voir un type si jeune trainer aussi souvent dans un bar. Mais ce que je ne me rappelais plus, c'était comment on était devenu aussi inséparable, les meilleurs amis du monde, alors que rien ne nous destinait à devenir simplement ami. Je n'avais jamais su réellement ce qui l'avait poussé à se confier à moi. Peut-être ma simplicité ? En tout cas, nous deux c'était une amitié solide. Une amitié sincère. Pourtant, je n’osais pas parler de mon pseudo petit copain, à personne pas même à mon meilleur ami. Pourquoi ? Tout simplement, parce que moi-même, je ne savais pas ou cela me mènerais et, j'avais un peu peur de souffrir, donc je ne voulais pas que mon entourage s'inquiètes pour moi. Ou pire me plaigne si ça devait foirer. Comme à son habitude il me demanda une bière, je rangeais le verre, je me doutais qu’il voudrait la boire au goulot. Je me levais donc et, me dirigea vers le frigidaire sous le bar. Nous avions aussi de la bière pression, mais je n’avais jamais compris les gens qui la prenaient en pression. Bref, ce n’était pas le sujet. Il me demanda ensuite sur quoi je travaillais. Un immense sourire se dessina sur mon visage. J’adorais dessiner, mais j’aimais aussi parler dessin et, stylisme. Je suis en train de faire une collection pour homme, pour le bal de promo. D’ailleurs j’aurai bien besoin d’un modèle. Je fis un clin d’œil à Liam, pas sur que cela l’amuse beaucoup ! Bon et, toi alors quoi de neuf ? Je me servis un verre d’eau et, en bus une gorgée. Je n’avais pas pour habitude de boire de l’alcool. Je n’en buvais d’ailleurs jamais, sauf occasion spéciale.
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HJ : Désolée c'est pas top, je ferais mieux la prochaine fois !
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Sujet: Re: Les peines qu'éprouvent nos amis nous affectent davantage que celles que nous éprouvons. (Liam)
Les peines qu'éprouvent nos amis nous affectent davantage que celles que nous éprouvons. (Liam)